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Les avions légers Piper Cub L4, pouvant atterrir et décoller sur 150 mètres de prairie, transportaient des observateurs de l'artillerie, ils identifiaient l'ennemi et réglaient ainsi les tirs d'artillerie avec précision. Non armés, ces avions ne survolaient pas les forces ennemies. La 3edivision blindée utilisait ainsi trois «aérodromes»: un au nord-ouest de Ghlin, le deuxième prés du cimetière de Mesvin et un troisième à Frameries, où se trouve l'actuelle cité Calmette.


Septembre 1944, l’assistance aérienne des chasseurs-bombardiers dans la poche de Mons est divisée en plusieurs groupes, les 48, 50, 365, 368 et 404 Fighter Group équipés de Thunderbolt P-47 et le 367 Fichter Group équipé de Lightning P-38 qui, en fonction des missions et des disponibilités, assurent ce rôle.

Lors de la bataille de la Poche de Mons, le 368e Group, qui se composait de deux escadrilles (395e et 396e Squadrons) a au moins effectué les opérations d'appui suivantes le 3 septembre 1944:


- action à 8 h 40, sur Bavay et la route vers le Cateau par le 396e Squadron.
- action à 12 h 05 sur Go(e)gnies et la région de Quévy par le 395e Squadron.


L'attaque aérienne sur Go(e)gnies est d'une efficacité redoutable, elle commence vers 9 h40 sur les colonnes et les canons de Flak qui tentent de dégager le carrefour de Bois Bourdon, pris sous le feu US. Peu à peu, les canons antiaériens allemands sont détruits, dès lors, les avions lâchent d'abord leur unique bombe de 250 kg; ensuite, les 8 mitrailleuses de 12,7 mm des P47 crachent leurs projectiles perforants et incendiaires dans l'axe de la route ou perpendiculairement à la chaussée Brunehaut.


De Bois Bourdon jusqu'au bois des Écoliers, soit sur près de 7 kilomètres, la route et ses abords ne sont plus qu'un cimetière d'hommes, de chevaux et d'engins divers.


A Go(e)gnies, l'attaque aérienne a détruit environ 600 véhicules allemands et tué 350 hommes. Le village est quasi détruit: une trentaine de maisons sont endommagées et cinquante autres, ainsi que quatre grosses fermes isolées, brûlent au moins partiellement.


Toute la journée du 3 septembre, le 368e Group effectue les missions, au départ de sa base de Chartres.


La Luftwaffe est totalement absente du ciel, à l'exception de quelques rares missions de transport et de reconnaissance. Cependant que le 3 septembre vers 10 h 12, quatre chasseurs allemands survolent, sans tirer, le Q.G. de la 3e division blindée à Warelles et que, peu après, le Q.G prés du terril de l'Eribus est mitraillé par huit appareils ennemis.

Le fighter Group l'appui aérien de la 3 eme division blindée