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Bombardement du 3 Septembre 1944 à Gognies Chaussée
La bataille du 3 septembre 1944 suite1
La bataille du 3 Septembre 1944 suite 3
La libération 1945
Hommage aux personne décédées pendant la 2eme guerre mondiale

Au coin de chez  l’ESPAGNOL, une file de chaque coté de la route, des fantassins, fusils ou mitraillettes en main encadrent un énorme tank. Aussitôt, un coup de gueule, Jean TONGLET voit un geste en direction de son frère Joseph, ils plongent tous les deux, une balle vient arracher un morceau de châssis, des morceaux de vitre tombent sur eux. Ils espéraient les alliés. Ils ne pensaient pas aux allemands. Un nouveau tir et la balle passe juste au dessus de la tête de Jean.


Madame MATHIEU, née BASTIEN, s’approche de la fenêtre une bougie à la main, elle reçoit une rafale dans les jambes et le ventre, elle mourra sur le matin.


Madame Ida BROUDEHOUX, croit accueillir les Américains, elle crie « VIVE L’AMERIQUE » Une grenade la tuera.


A 6H00 du matin, Monsieur  Fernand DEUMER, voit le flux d’unités allemandes en retraite, la famille descend à la cave. A la même heure chez les TONGLET,  la maman se rend compte que la chaussée est remplie d’allemands, elle pousse les hommes dans la tranchée d’un mètre quarante  de profondeur et a la stupeur d’y découvrir Albert ROLAND en salopette bleue des partisans, qui ne dira pas pourquoi il était là.


A 7H00 du matin, des chasseurs US volent à rase-motte. Quelques rafales tirées par les allemands, les chasseurs sont déjà loin. Au carrefour de Bois Bourdon, deux allemands jettent une grenade dans la cave de Monsieur DEUMER, il mourra 6 heures plis tard.


A la même heure, les combats commencent dans notre village. Le lieutenant  FELGNER de la 348 ID unité allemande appartement à la 5eme armée Panzer  s’installe sur la place du marché de Goegnies avec deux autre pelotons de transmission. Rapidement, des parachutistes les rejoignent. Un des camions de FELGNER se camoufle sous les arbres prés de l’église, un autre se colle contre les baraquements en bois.


Monsieur Marcel  ROUSSEAU 62  rue de la chaussée Brunehaut, les allemands sont regroupés sur la place, mais au moment du début des tirs, plusieurs soldats frappent aux portes pour se refugier. Peu d’habitants leur ouvrent et ils défoncent portes et fenêtres. La famille ROUSSEAU décide de gagner leur cave accompagnée de plusieurs familles voisines.


Vers 7h15, les canons allemands anti-char (PAKS 40) de la 47 D qui protégeaient le carrefour du Bois Bourdon partent vers BINCHE, la mission qui était assignée est terminée.


A 7h30, FELGNER essaie de rassembler tous les hommes, il parvient avec peine à en ramener vingt qui, ajoutés a ses quinze, ont l’air déterminé à quitter ce lieu Maudit. Il arrivera au carrefour de Bois Bourdon ou un canon de 20 mm fait feu en direction de MONS. Tirs de mitrailleuse et obus détruisent  des véhicules allemands sur la route vers BINCHE.


Madame Mireille PETEAUX, part par la mairie pour assister à la messe. Arrivée dans la ruelle du curé, elle rencontre Monsieur CLOSSET, retournez chez vous lui dit-il, il se prépare une grande bataille, des centaines d’allemands sont bloqués. Rentrée à la maison, toute la famille est effrayée… Des sifflements se font entendre au dessus de leur maison, ce sont des obus lancés par les américains du fort  LEVEAU. Par le soupirail, ils aperçoivent des allemands qui installent une DCA.


Vers 9h00 chez la famille TONGLET, trois soldats, couverts de toile de tente servant aussi d’imperméable font sortir la famille de l’abri en leur disant « PARTISANS !! PARTISANS !! » Voir le canon d’un fusil braqué sur soi, se dire que par ce petit trou la mort peut venir ! Ce n’est pas pour rassurer la famille d’autant plus qu’à une question posée à un allemands ce dernier répondit «VOUS FUSILLES ! » Un ordre bref, les allemands continuent leur route, poursuivant leur fouille.


Vers 9h30, chez la famille LIENARD, un allemand est venu ouvrir la porte de l’abri ou la famille s’était réfugiée pendant la nuit, des avions étaient entendus. Tout le monde est sorti et a rejoint les champs le long du ruisseau de Barbet.

 

Les badauds sur la chaussée

Bus allemand devant le ''restaurant le carrefour''

La chaussée aprés la place vers le bas